Une consultation de Morphopsychologie est l’aboutissement d’une phase de travail sur soi. De par sa nature même, un portrait morphologique ne peut concerner et n’être destiné qu’à l’intéressé. Avant d’être une règle déontologique, cela s’impose de soi-même. Libre ou non à l’intéressé de communiquer ce qu’il en voudra, à qui il désire.
En conséquence, il est exclu que le demandeur propose de réaliser le portrait d’une autre personne, à son insu. Une telle démarche peut être bien intentionnée. Nous voyons ainsi des personnes venir demander le portrait morphologique de leur conjoint. Mais cette demande pourrait masquer un problème dans le couple et un morphopsychologue n’a pas pour mission de démêler les différends conjugaux. Il peut cependant aider le demandeur à atteindre son équilibre comme ses objectifs. C’est alors un moment privilégié pour résoudre, seul ou de conserve, des questions d’ordre conjugal. Seul le demandeur est donc habilité à prendre un rendez-vous.
Un autre cas peut aussi se présenter
le sujet souhaite que son conjoint assiste à la consultation. C’est fortement déconseillé. Quitte à rencontrer l’incompréhension des intéressés. L’intégrité personnelle est intangible. Deux consultations séparées pour chacun des conjoints peuvent être pour eux l’occasion de démêler dans un second temps, une éventuelle problématique conjugale ou tout simplement d’approfondir leur connaissance mutuelle. Cela dit, après la réalisation séparée des deux portraits, il peut y avoir une troisième consultation, cette fois-ci commune, sous la condition d’une demande « conjointe ».
La seule exception à cette déontologie, et elle est alors légitime, est celle d’une demande de parents pour un enfant mineur. Elle est fondée vis-à-vis d’un jeune enfant et est alors analogue à une consultation chez un pédiatre. Il y a toutefois, parmi les enfants mineurs, un autre cas à considérer : celui de l’adolescent. Il est préférable que les parents le tiennent informé de leur démarche et lui en communiquent les raisons. Cela lui laisse tout loisir de s’associer à leur initiative et de la reprendre entièrement à son compte, voire de s’y opposer.